Sur les Traces du Tacot
10,4 km
2h00
Niveau Facile
Le parcours
Dénivelé
Type de sentier
Départ
Balisage
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Villages traversés et points d'intérêt
Le village de Louppy-sur-Loison se développe dans le méandre du cours d’eau du Loison, au pied d’une voie romaine qui aujourd’hui est la route départementale 69. Ce village a longtemps été nommé « Louppy-aux-deux-Châteaux » dû à la présence d’un château Renaissance accolé aux ruines d’une précédente demeure du Moyen Âge. En plus de ces deux châteaux, Louppy possède deux églises ! Ce n’est pas rien pour ce village qui ne contient que 150 âmes.
Près du pont et du lavoir rue du Bourget, il est possible de profiter d’une vue remarquable sur le château renaissance et son corps de ferme situé à sa droite. Cet imposant monument est édifié par Simon II de Pouilly, gouverneur de Stenay, aux environs de 1620 – 1633.
Les chemins de fer de la Meuse désignent les voies ferrées françaises d’intérêt local située dans le département de la Meuse. Ce réseau ferroviaire a largement contribué durant la Première Guerre mondiale en raison de sa proximité avec la zone de front et notamment sa traversée du secteur de Verdun. Dans le village de Louppy-sur-Loison, le bois du Moncel qui se situe autour de cette gare, est transformé en dépôt de matériel et de casernement.
Le village de Remoiville possède des habitations typiquement meusiennes : assemblage de la ferme et du logis, construction en pierre jaune et présence d’usoirs. Les noms des rues témoignent également d’un passé culturel et bâti qui n’existe plus de nos jours, tel que la rue du Moulin, la rue du Port ou bien le chemin de la Corvée.
COMMERCES
Lait jardin Bio
Emilie LANHER et ses parents vous accueillent sur leur ferme d’élevage à quelques pas de la Belgique ! Élevage de volailles fermières et fabrication d’huile à partir des céréales cultivées sur la ferme.
Au sein du village de Remoiville, les monuments religieux et funéraires sont symboliquement liés. En effet, lors d’un enterrement, la cérémonie funéraire est dispensée dans l’église Saint-Jacques, puis le convoi funéraire emprunte la rue Saint-Jacques. Sur le bas-côté, est placé l’un des rares calvaire en pierre du Pays de Montmédy ! Une fois passé les portes du cimetière, des tombes du XVIIIe et XIXe siècles richement ouvragés attirent le regard.
L’église Sainte-Madeleine, perchée sur un coteau, elle semble défier le temps. Discrète par sa taille, elle est néanmoins l’église primitive du village. Autour d’elle, s’élève de nombreuses tombes tant anciennes que contemporaine. Dans son intérieur, l’église renferme la chapelle funéraire de la famille VASSINHAC – D’IMÉCOURT, datant de 1840 et construite à la demande du comte, alors propriétaire du château.
Ce village possède une histoire peu banale. En effet, en 874, la reine Richilde, épouse de Charles II le chauve petit-fils de Charlemagne, fonde ici une abbaye de moniale. En protection, selon l’usage, elle apporte des reliques, celles de sainte Scolastique. Dès lors, 32 abbesses se succèdent jusqu’en 1792. Dans la région, elles possèdent de nombreux biens. Leur vie suit les aléas des guerres et des pillages.