Pour traverser le Loison, il faut emprunter un pont tout neuf qui vient d’être reconstruit. L’ancien a été détruit en 1940 par les troupes françaises. En 1950, comme à plusieurs endroits dans le nord de la Lorraine, est installé une des travées du port provisoire d’Arromanches qui a servi pour approvisionner les troupes lors du débarquement en Normandie. Longue de 24 mètres, cette travée pèse près de 28 tonnes. Imaginez le moment spectaculaire vécus à Quincy-Landzécourt quand une grue l’a soulevé pour qu’elle reparte vers la Normandie par convoi exceptionnel. Depuis, remise à neuf, les visiteurs la découvrent près du musée d’Arromanches, face à la mer. 

Le village de Quincy-Landzécourt est occupé dès l’époque gallo-romaine, des artéfacts tels que des tegulae (tuiles romaines) et des poteries en attestent. Cependant, il faut attendre 770 pour que la première mention écrite du village apparaisse. Cet écrit atteste l’existence d’une production de bière non familiale dans la rue qui porte aujourd’hui le nom de « rue de la Brassine » en l’hommage de ces brasseurs.

Séparés par le Loison, Quincy et Landzécourt sont originellement des communes distinctes. Pourtant, avant la Révolution, leur territoire était sous l’égide des mêmes maîtres. Jean D’ALLAMONT brillant défenseur de Montmédy en fait partie, les derniers sont les princes de CONDÉ. Ces deux localités sont réunies en une seule commune en 1957. Quincy, sur la rive gauche du Loison est un village lorrain de type groupé, alors que rive droite, Landzécourt suit la rivière.

Fruit d’une bonne conservation de son patrimoine, la commune possède à ce jour un patrimoine bâti riche et les aménagements florissant du village le mettent en valeur. Son église, terminée au XIXe siècle, à son porche dans une ruelle. Ce dernier est surmonté d’une tour-clocher sans flèche.