Cette ligne est un dispositif complexe qui s’étale en profondeur sur plusieurs niveaux de protection. Les bâtiments en 1ere ligne sont destinés à détecter une attaque et à la retarder. Puis vient la « ligne principale de résistance » avec des réseaux de rails antichars et de barbelés. Plus en arrière, sont construits les abris qui assurent la protection des combattants. Enfin, l’arrière front comporte tous les équipements de soutien logistique : téléphone, voies ferrées, poste de commandement, etc.

La casemate de Fresnois comme bon nombre de casemate dans le Pays de Montmédy fait partie de la 1ere ligne de défense. Les embrasures de tir sont disposées latéralement pour viser le flanc de l’ennemi tout en se prémunissant des coups de face. Ces édifices comportent des orillons, petites ouvertures permettant la visibilité, et des chambres de tir. Le nombre de ces aménagements dépend de l’usage et de la zone à défendre.

Le Pays de Montmédy est ponctué d’ouvrages de béton destinés à protéger le territoire français à l’aune de la Seconde Guerre mondiale. Casemate en français, blockhaus en allemand ou bunker en anglais. Trois mots pour définir un espace partiellement enterré, appartenant à un système fortifié, permettant la protection et l’attaque de l’ennemi.

Ces casemates appartiennent à la célèbre ligne Maginot qui est une ligne de fortification construite par la France entre 1928 et 1938. Elle se place sur les frontières françaises, en joignant la Manche à la Méditerranée, dans le but de se protéger de l’Allemagne. Elle tire son nom du ministre de la Guerre qui l’a déployée, André MAGINOT.