À pied

L’église Saint-André se trouve au cœur d’un site classé entouré par le mur de clôture de l’ancien cimetière qui conserve encore quelques croix funéraires. Dépendance de l’abbaye d’Orval à partir de 1279, l’église a connu diverses campagnes de travaux et de restaurations. Le chœur a été érigé dès 1258 et consacré l’année suivante,  bien que non terminé ; sa voûte a été refaite en 1690. La nef a été reconstruite en 1634 tandis qu’une sacristie est ajoutée en 1706 et le porche en 1758. Le clocher actuel a été élevé en 1861 en remplacement de celui de 1534 qui avait précédemment servi d’observatoire militaire. L’église prend la forme d’un édifice crépi, approximativement orienté, aux quatre volumes échelonnés de biais. Au sud, le porche carré est percé d’une porte échancrée et est précédé d’un perron de deux marches en petit granit. Il est orné d’un édicule en niche concave. Au pignon, surmontant un jour carré, on trouve un second édicule de même facture. Le porche est protégé par une bâtière d’ardoises. Une porte axiale d’allure classique sépare le porche de la nef. Celle-ci compte quatre travées et a été couverte, probablement au XVIIIe siècle, d’un berceau lambrissé. Elle est éclairée par des fenêtres cintrées et couverte d’une haute bâtière d’ardoises. À l’avant, vers l’ouest, émerge le clocher de plan carré, essenté d’ardoises. Il est surmonté d’une flèche octogonale piquée d’une croix et d’un coq en ferronnerie. Le chœur d’une travée, éclairé lui aussi par des fenêtres cintrées refaites au XVIIe siècle, est terminé par un chevet plat flanqué de contreforts d’angle. Jointe au chevet, la sacristie à trois pans s’intègre parfaitement à l’ensemble.

Classement comme site le 26 novembre 1973 et comme monument le 4 décembre 1979