a localité peut s’enorgueillir de posséder des bâtiments intéressants des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. L’église Saint-Maximin, la seule à être dédiée à ce saint dans le canton, conserve ses caractéristiques d’église rurale du XVIIIe siècle. Le petit patrimoine de ce village nous réserve bien des surprises avec ses calvaires et ses chemins de croix cachés au coin d’un buisson ou d’une demeure. L’abondance des sources et le besoin d’hygiène au XIXe siècle ont offert plusieurs lavoirs à la communauté située le long de la sinueuse et pastorale rivière de l’Othain. 

Situé sur les rives de l’Othain, le village de Villécloye est un émerveillement au coin de chaque rue et de sa campagne environnante. Avant de devenir une seule entité Villécloye étaient composées de Cloye et de Villé. Cloye a complètement disparu suite à la peste en l’année 1736, mais c’est aujourd’hui devenu l’emplacement du site de Sainte-Ernelle.

Ce site surnommé « la cathédrale de verdure », propose un espace naturel sur lequel de grands arbres forment une chapelle végétale, le tout agrémenté d’un chemin de croix et d’un autel pour les offices. L’ensemble est un beau clin d’œil aux constructeurs de cathédrale du gothique flamboyant qui désiraient concevoir des colonnes et des voutes tels les arbres d’une forêt. Au pied de ce lieu, coule la source de Sainte-Ernelle, qui selon la légende, guérit les infections des yeux et de la peau. L’association « les amis d’Ernelle » réalise avec une régularité de métronome des manifestations d’excellente qualité sur ce petit bout de terre hors du commun.