À ce jour, les pistes sont encore utilisées par l’association « Les pilotes de Marville » mais également lors de manœuvres militaires. En plus de cela, cette base accueille la seconde plus grande centrale solaire photovoltaïque de France. Mise en service en 2021 par l’entreprise française TSE et l’entreprise allemande Enerparc. Ce n’est pas moins de 364 000 panneaux photovoltaïques qui sont disposés sur 155 hectares. L’entretien au pied de ces panneaux est réalisé de manière durable avec un troupeau de brebis.

Marville possède sur son plateau une ancienne base aérienne militaire. Elle est aménagée dès 1914 avec un premier aérodrome commandé par le Baron rouge pendant la Première Guerre mondiale. En 1955, sous l’impulsion de l’OTAN, la Royal Canadian Air Force y construit un aéroport afin de surveiller les frontières de l’Est durant la Guerre Froide. Pendant 12 ans, cette base héberge le n°1 Wing (la 1ere escadre) de la 1ere Division Canadienne en Europe. Une fois la base désaffectée, il ne reste que peu de traces de la présence des Canadiens. Quelques constructions sont encore présentes sur la base mais, le plus significatif, est la présence de tombes d’enfants canadiens au cimetière de Marville.