L’entrée à l’église se fait par une belle porte surmontée d’une arcade trilobée au tympan percé d’une niche recevant dernièrement une statue, en pierre, de Madeleine. Ce pan Sud du mur est aménagé de deux fenêtres dont une romane, disposée à un niveau inférieur, qui s’explique par le rehaussement du vaisseau. Aux deux-tiers de la longueur de la nef, on observe une couture verticale qui indique la longueur primitive de l’édifice du XIe siècle, prolongé par la suite par le cœur au XVIe siècle. Pensez à prendre le temps de lire les inscriptions sur les pierres tombales de sœurs, curés, pères des pauvres, officiers, chanoines et autres qui entourent l’église. 

L’église Sainte-Madeleine, perchée sur un coteau, elle semble défier le temps. Discrète par sa taille, elle est néanmoins l’église primitive du village. Sa construction remonte à l’époque romane. C’est Adam DE MENTON, chanoine de la collégiale Sainte-Madeleine de Verdun et archidiacre de la Woëvre, à qui revient la fondation de cet édifice, vers 1150. À gauche des escaliers se trouvait une maison dont ne subsiste que la cave et qui était probablement à l’origine d’un ermitage, comme l’indique une fontaine du même nom à proximité.