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JUVIGNY-SUR-LOISON

Un passé Moyenâgeux...

Il ne reste rien des bâtiments du Moyen Âge, sauf leurs murs d’enceinte le long du Loison, la rue Basse, la rue Devant l’abbaye et la rue Grande. À son apogée au XVIIe siècle, elle est entièrement reconstruite dans un style Classique avec des jardins à la française. Toutefois, la Révolution lui est fatale, l’ensemble est complètement incendié et détruit en 1793. 

BIENVENUE À ÉCOUVIEZ !

Un peu d'histoire...

Bienvenue à Juvigny-sur-Loison, appelé avant la Révolution « Juvigny-les-Dames » en référence à l’importante abbaye de moniale qui y réside durant neuf siècles. En 874, la reine Richilde, épouse de Charles II le chauve petit-fils de Charlemagne, fonde ici une abbaye de moniale. Les monastères servant à consolider la domination politique. En protection, selon l’usage, elle apporte des reliques, celles de sainte Scolastique. Dès lors, 32 abbesses se succèdent jusqu’en 1792. Dans la région, elles possèdent de nombreux biens. Leur vie suit les aléas des guerres et des pillages.

De l'Abbaye médiévale au renouveau moderne...

L’abbaye est ensuite mise aux enchères en trois lots. Le comte Charles de VASSINHAC D’IMÉCOURT rachète celui du bâtiment des fours pour fonder le pensionnat des frères de la Doctrine Chrétienne. Ce pensionnat prend une grande importance avec de nouveaux bâtiments de style Classique et un portail de style Renaissance encore visible. Cet établissement ferme en 1903, malgré ses 300 élèves environ et l’opposition de la population. Aujourd’hui, la fondation Perce-neige fait revivre les lieux avec ses pensionnaires et ses salarié.

Flâner dans les rues du village c’est partir à la découverte des maisons lorraines côtoyant les dépendances de l’ancienne abbaye : le moulin rue du Moulin, l’hôpital ruelle de l’Hôpital, la grande maison des prévôts à l’angle de la rue Grande et de la rue des Vignes où est implanté la maison des chapelains, prêtre de l’abbaye, contrairement à ceux du presbytère pour les paroissiens. Sur la route de Louppy, s’élève depuis le début XVIIe siècle la ferme de Hugne, avec son pont-levis et ses douves. Cette propriété privée actuellement, appartenait aussi à l’abbaye.