Le village se compose de maisons typiquement lorraines avec une alternance de fermes à grande porte charretière et de maisons modestes. Les usoirs sont très différents en taille selon les réaménagements de la voirie.

Le bâtiment de l’école dispose d’un linteau de porte daté, mais attention, ce linteau évoque la construction du bâtiment qui a eu lieu à la fin du XVIIe siècle alors que la mise en fonction des lieux remonte à 1828.

Au Moyen Âge, la seigneurie de Breux est très puissante. Deux châteaux, dont il ne reste que des lieux dits « le chevalier » et « le château », s’élèvent au cœur du village. L’un d’eux possède même d’importantes douves.

Aujourd’hui, Breux dispose de deux lavoirs toujours fonctionnels. Les lavandières se partagent le lavoir situé rue de la Vieille Ville et celui de la Grande Fontaine qui est un lavoir dit à impluvium, couvert d’une toiture à quatre pans. Toutefois le village en comporte deux autres. Le premier est à l’écart, c’est le lavoir du Pâquis, autrefois lieu de pâturage communal. Le second est le célèbre « lavoir du Poison » tirant sûrement son nom de la couleur rouille de l’eau.

En 1845, la congrégation des Sœurs de la Providence fonde un pensionnat de jeunes filles, fermée par la loi de séparation entre l’Église et l’État en 1905. Les sœurs se consacrent alors aux malades de la paroisse jusqu’en 1948.

En 1940, les Français tirent depuis la ligne Maginot près de Thonne-le-Thil sur les Allemands occupants Breux. L’église est fortement touchée et les bâtiments des sœurs, définitivement détruits. L’église de 1825, coiffée d’un dôme sur la croisée de son transept est reconstruite à l’identique. Ce dôme en fait son originalité et ses vitraux restaurées en 1955, s’inspirent de la guerre.